Papillon
Émissions de radio et infos contre toutes les prisons
Émission « Du trafic dans le tiroir » sur Radio Dio - Épisode 4.
Dans cette émission, il s’agira de l’histoire de la dite Albertine Sarrazin. Écrivaine mais pas que, ayant inventé, on peut le dire, une jolie langue appréciable, nourrie de l’expérience carcérale, où se côtoie l’argot, quelques anglicismes et un français classique, une langue qu’elle parlera avec ses complices autant que devant le juge et qui nous a permis de connaître la vie d’une jeune femme, placée très jeune sous main de justice, parfois libre, parfois amoureuse et souvent emprisonnée.
En 2001, des prisonniers de la centrale d’Arles enfermés pour de très longues peines s’adressaient dans une vidéo à tous les sacrifiés du système, au peuple...
Voilà un court extrait de leur communiqué + lien vidéo intégrale (13 min)
Projection du film « faites sortir l’accusé » de PeG, en présence du réalisateur au Méliès Saint-François, lundi 1er octobre. Une histoire d’amour et d’amitiés qui dévoile une partie de l’implacable machine judiciaire. Une plongée anti-spectaculaire dans le temps infini des longues peines.
Près de 80 000 hommes et femmes sont enfermés dans les prisons françaises, soumis à une peine de prison. Combien parmi ces hommes et femmes sont en plus punis dans les quartiers disciplinaires (QD), les sinistres « mitards » pour quelques jours voire pour plusieurs mois ?
Au sommaire : répression des manifestant-e-s contre la Loi Travail ; prises de paroles de prisonniers ; et encore des accidents ou morts suspectes...
Communiqué des opposant.es à la prison et ami.es de Fabrice Boromée, prisonnier longue peine, qui subit sans cesse et depuis trop longtemps, le harcèlement de l’administration pénitentiaire. Ne le laissons pas seul face à cet arbitraire, soutenons le... Info à faire tourner autant que possible !
Au sommaire : mauvais traitements et violences de la pénitentiaire, absence de soins ou cachetonage, mort au mitard à Seysses.
Le SPRP a reçu un nouveau communiqué de prisonniers de la maison d’arrêt de Seysses qui dénonce le climat de peur qui règne à la maison d’arrêt et la gestion de la détention par des surveillants brutaux et une direction complice. Ils nous en disent plus sur les circonstances dans lesquelles un jeune homme s’est donné la mort le 14 avril 2018 et relatent une nouvelle tentative de suicide dans cette prison sous pression.
Nous reproduisons ici ce nouveau communiqué et assurons les prisonniers de notre solidarité. Nous restons extrêmement vigilants quant au sort qui leur est fait. Merci de le relayer le plus largement possible.
Au sommaire : Encore un décès au mitard !
Réactions à l’intérieur et à l’extérieur de la maison d’arrêt de Seysses (Toulouse) suite à une mort plus que suspecte au mitard (quartier disciplinaire) le 14 avril 2018.
Au sommaire :
Nouvelles de Fabrice Boromée
Présentation du dernier numéro de l’Envolée, bientôt disponible.
Lecture de la tribune du sociologue-anthropologue Didier Fassin au sujet de la mort d’Angelo Garan, assassiné par la milice du GIGN... et par la prison.
C’est exceptionnel, il n’y aura pas d’émission anti-carcéral ce jeudi sur Radio Dio et Radio Canut. On se retrouve le jeudi 22 février à 20h sur les ondes avec la Petite Cuillère.
Le mouvement de grève des gardiens de prison suite à l’agression d’un des leurs par un prisonnier menacé d’extradition est largement médiatisé, mais les conséquences de leur mouvement sont systématiquement passées sous silence.
Relaxé.e.s en première instance, la cour d’appel de Lyon a condamné mardi 16 janvier Nina, Jules et Yvan.
Entre les amendes, (1000 à 2000€ chacun.e), les indemnités pour le député Jean-Louis Gagnaire et le 13e mois pour les flics, illes devront verser au total plus de 6000€. Jules est en plus condamné pour rébellion à « un agent dépositaire de l’autorité publique » et écope de quatre mois de prison avec sursis.
Vendredi 26 janvier 2018, soirée en soutien à Radio Dio présentée par Ça roule, le Dix-Sept, Maquillage/Crustacées, et Papillon. RDV à 20h30 au local Ça roule 15, rue Georges Dupré (Ramina Grobis) à St Etienne et l’entrée est PRIX LIBRE.
Projection du film « Faites sortir l’accusé » suivi d’un débat sur le sens moral de l’enfermement avec le collectif Papillon et le journal l’Envolée.
Mardi 21 novembre 2017 de 16h à 20h30, à l’amphi Huvelin au 15 Quai Claude Bernard, Université Lyon 3
Inauguré en janvier 2009, le centre de détention de Roanne a notamment été construite pour maintenir l’activité du tribunal local menacé de fermeture. Première prison à être construite et gérée dans le cadre d’un partenariat public-privé, labellisée en 2010 « Règles pénitentiaires européennes », elle est alors la fierté des élus locaux et du ministère de la justice qui vante par le biais de son agence publique pour l’immobilier (APIJ) « une opération particulièrement réussie en matière de conception architecturale : canal de la Loire, paysage arboré et plantations, motif végétal qui anime la façade. »
Présentation du livre Ca ne valait pas la peine mais ça valait le coup, 26 lettres contre la prison par Hafed Benotman (édition du Bout de la Ville), co-fondateur de l’Envolée, disparut en 2015.
Présentation de l’Envolée n°46
Compte rendu du procès en appel de Romain, pour la mutinerie de Valence
Ce jeudi 15 juin, à partir de 20h, à la librairie Un Petit noir (montée de la Grande Côte), émission Papillon en public et en direct sur Radio Canut 102.2 fm et Radio Dio 89.5 fm (région stéphanoise).
Avec des membres de L’Envolée
Au sommaire :
. Nouvelles de Fabrice Boromée, prisonnier guadeloupéen incarcéré pour une très longue peine et à qui l’Administration Pénitentiaire refuse le transfert auprès de ses proches, en Guadeloupe.
. Interview de Chloé Medhi, auteur de romans noirs. Dans ses romans Chloé évoque des histoires de prisons, de crimes policiers, de vengeance...
. Annonce du procès de Romain Leroy à Grenoble le 14 juin.
L’administration pénitentiaire veut éliminer Fabrice Boromée alors qu’il ne fait que demander un transfert en Guadeloupe pour être rapproché des siens.
Comme plus de 500”ˆprisonniers originaires des DOM-TOM, Fabrice Boromée purge une peine en métropole, loin de ses proches. Il réclame son transfert en Guadeloupe depuis 2011.