Ce mois-ci nous voulons soutenir les proches de Romain.
Romain est mort en août 2022 parce que la prison de Moulins a refusé de lui laisser voir un médecin alors qu’il faisait un anévrisme aortique durant un UVF (parloir prolongé exceptionnel) avec ses proches.
Romain était un prisonnier longue peine, enfermé dans des établissements sécuritaires depuis 14 ans. Après s’être à maintes reprises opposé aux mauvais traitements qu’il subissait en prison, il a participé en 2016 à une mutinerie au quartier Maison Centrale de la prison de Valence. Lourdement condamné pour cela, il a par la suite subi la vengeance mesquine de l’administration et des surveillants, au quotidien.
Ses proches font face à un deuil extrêmement douloureux, et continuent à se mobiliser contre la pénitentiaire. Une plainte est en cours pour établir la responsabilité de l’AP dans la mort de Romain.
Brutalement ou à petit feu, la prison tue !
Vous trouverez plus d’infos ici et de nombreuses interventions de la compagne de Romain dans différentes émissions de l’Envolée.
Le repas est végé/vegan et à prix libre, à la Tablée au 15 rue Robert à Sainté.
Menu tapas : tortilla, pan con tomate, espinacas con garbanzos, gaspacho, crudités et sauce aïoli, et en dessert churros coulis chocolat et sorbet
Hé oui ! cette fois-ci, exceptionnellement, nous faisons la cantine le 4e dimanche du mois. Puis nous serons en pause pendant l’été, mais nous reprendrons à la rentrée, toujours sur le créneau des 3e dimanche de chaque mois.
En prison, tout coûte cher.
La gamelle est souvent mauvaise, et doit être remplacée ou complétée par les cantines, produits surtaxés par rapport aux prix extérieurs. La télévision, le frigo, sont payants. Les appels téléphoniques sont hors de prix.
Il faut aussi souvent payer les avocats, les amendes, les parties civiles...
Tout ceci pèse très souvent sur les proches, car le travail en prison n’est pas accessible à tout le monde, et les détenu.es sont payé.es des miettes, pour le plus grand plaisir des entreprises qui les exploitent.
Il faut en plus ajouter le prix des déplacements au parloir, et parfois de l’hébergement pour les personnes qui viennent de loin.
Pour toutes ces raisons, nous proposons une fois par mois une cantine en soutien, pour alléger la charge financière qui pèse sur des proches de détenu.es.
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