Ce mercredi 29 octobre, plus de 120 personnes se sont réunies devant la préfecture. Toutes venues pour dénoncer la mort de Remi Fraisse, tué par une grenade des forces de l’ordre, et pour exiger que justice soit faite.
Depuis des années des collectifs alertent sur la dangerosité des armes dites « non létales » utilisées par la police. Aujourd’hui plus personne n’est dupe : elles blessent, elles mutilent et elles tuent. Elles sont les instruments de la répression des contestations sociales, politiques et environnementales. Ce qui est arrivé à Remi Fraisse pourrait arriver à chacun d’entre nous. Il ne faut pas simplement « suspendre » leur utilisation, il faut l’interdire !
Cette semaine les manifestations de soutien se sont multipliées. La réaction qui éclate dépasse le caractère local et spécifique de la lutte contre le barrage de Sivens.
C’est pourquoi, à Saint-Étienne, nous appelons à un rassemblement lundi 3 novembre à 18h devant la préfecture.
Lundi, plus que jamais, nous devons montrer notre solidarité, exiger que justice soit rendue et demander l’abandon du projet.
Amenez vos banderoles, vos slogans, vos cartons, vos marqueurs, vos instruments ou autres, et des bougies.
Faites passer l’info !
Le collectif stéphanois de soutien à la lutte de Notre Dame des Landes et contre les grands projets inutiles et imposés.
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