Ces huit hectares ont été occupés et remis en culture depuis 13 ans, en résistance à un projet d’« écocité » en béton qui les menace encore aujourd’hui. Au milieu de la ville, ces espaces en friche et ces maisons abandonnées se sont transformées en un quartier autogéré aux multiples usages, faisant s’entremêler habitat collectif, maraîchage, jardinage, auto-construction, événements festifs et culturels, etc. C’est un lieu de luttes et de solidarités en tous genres ainsi qu’une véritable réserve de biodiversité.
Dans ce film, le prisme de l’imaginaire est utilisé pour parler du réel, de ce que les gens vivent ici, de comment ils y sont arrivé-es, de ce qu’ils cherchent et de contre quoi ils se battent chaque jour. C’est une fiction musicale et dansée, sans héros ni héroïne, avec des maisons qui sont des bateaux (et inversement), des pirates de toutes sortes et tout plein de langages différents... Bref, le Quartier Libre des Lentillères c’est une île aux trésors à travers le regard du cinéma !
Auto-produit, auto-diffusé, basé sur la participation bénévole, ce film tourné sur pellicule argentique 16mm s’est construit au fil de la vie du lieu, en corrélation avec celle-ci, au rythme des événements et des saisons. De l’écriture au montage en passant par le tournage, chaque étape a été collective et participative, dans une démarche de partage de savoir-faire ouverte à tou-tes.
Au-delà du plaisir de partager cette création à un public large et diversifié, cette tournée est l’occasion de transmettre par la rencontre notre expérience de lutte, d’autogestion et d’inventions de formes de vies collectives portées vers le bien-vivre pour tou-tes et respectueuses du vivant.
Projection à prix libre
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