Cette situation n’est plus supportable. Il est urgent de renforcer la lutte contre les inégalités et les discriminations : la fatalité d’être né ou d’habiter dans un quartier ne doit plus exister !
Cette crise pointe notamment les limites des politiques publiques d’éducation. Elle ne pourra être dépassée sans un engagement résolu et renforcé de tous : pouvoirs publics, citoyens, société civile. De nouveaux projets adaptés à la situation doivent garantir à tous l’accès à l’éducation, et par conséquent à la culture, à la mobilité, au travail, au logement, à la santé et aux loisirs. Il est urgent que des travaux nationaux concertés entre les acteurs des quartiers et nos parlementaires s’enclenchent afin d’impulser ou de soutenir des initiatives permettant de contrecarrer radicalement l’exclusion d’une partie de la jeunesse.
En mobilisant chaque année 7500 étudiants bénévoles dans des accompagnements éducatifs réguliers auprès de 10000 jeunes en difficulté, l’AFEV crée du lien social dans les quartiers défavorisés et lutte activement contre les inégalités.
La relégation de 150000 jeunes chaque année est un scandale et doit être traitée comme une cause nationale. À partir de maintenant, personne ne doit plus sortir du système scolaire sans qualification.
En signant cet appel, je demande qu’une commission d’enquête parlementaire examine, dès la prochaine session, les motifs de ce désastre avec tous les acteurs des parcours éducatifs (jeunes, enseignants, établissements scolaires, associations, parents, élus, etc.).
Son travail devra déboucher sur un effort sans précédent et des actions ouvrant de réelles perspectives à la jeunesse des quartiers.
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