Il y a en effet déjà un an que ces militant-e-s, incarcéré-e-s depuis le 26 février 1987,ont accompli la peine d’emprisonnement incompressible de 18 ans à laquelle ils et elles avaient été condamné-e-s.
Refusons de voir s’ajouter une 20e année à toutes ces années de prison. Si elles ont été des années de résistance (grèves de la faim et lutte quotidienne contre l’isolement et l’arbitraire carcéral, actions de solidarité internationaliste...), leur santé s’est usée dans ce combat contre l’anéantissement programmé.
A ce jour, les demandes de libération conditionnelle à laquelle les militant-e-s emprisonné-é-s peuvent prétendre ont toutes été refusées, sous prétexte du refus de renier leur engagement.
Il s’agit d’une décision commandée par un État qui veut leur coller l’image de « terroristes sans légitimité », mais qui réprime dans le même temps les lycéens en lutte, les jeunes des quartiers populaires, les sans-papiers ou les travailleurs en grève qui se révoltent contre sa politique.
Nous refusons le chantage « repentir contre libération ». Il faut arrêter la machine à détruire et arracher nos camarades à l’enfermement !
Toutes et tous au rassemblement de protestation
le jeudi 2 mars 2006 de 18h à 19h devant la direction de l’Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)
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