Les premier.es levé.es ont commencé à tracer les lignes au cordeau, les marquant à l’aide de genêts venus parsemer la terre de fleurs scintillantes, les friteuses se sont mises en marche pour le midi, pour ravitailler les corps venus travailler un dimanche en plein soleil, après une semaine éprouvante pour beaucoup !
Dans un mois nous butterons les plants avec des chevaux de trait, et plus tard, nous récolterons plusieurs tonnes de patates, vendrons des frites pour la lutte, et nourrirons les occupants comme disent les habitant.es et paysan·nes impacté.es. Pour rappel ce projet d’autoroute menace 140 hectares, 80 de terres agricoles et 20 de zones humides ô combien précieux en ces temps de sécheresse. Les travaux pourraient reprendre durant l’été d’après les appels d’offre que nous avons vu passer.
Aujourd’hui nous continuons à nous battre en attaquant par tous les angles possibles : la totalité du foncier nécessaire au projet n’est toujours pas acquise par la région (et des propriétaires rassemblés refusent de vendre), la DUP (Déclaration d’Utilité Publique) est invalide, plusieurs recours ont été déposés il y a déjà plus d’un an et ne sont toujours pas passés en justice, nous continuons des actions sur le tracé pour imaginer ensemble d’autres possibles sur ce territoire, afin qu’il ne soit pas écrasé par le clientélisme et la mainmise du clan Wauquiez. Le week-end du 21 et 22 mai, plusieurs d’entre nous descendent à Montpellier pour la première rencontre de la coalition nationale des luttes contre les projets routiers.
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