C’est ce que nous apprends la tribune le progrès (dans l’édition du 30 octobre) en nous agitant le bon vieux « sentiment d’insécurité ».
« Il est 22h50 mardi. Un bus emprunte la ligne de Montreynaud à Saint-Étienne. Le conducteur sent l’odeur particulière d’une cigarette de haschisch. Il constate qu’un jeune fume dans le véhicule et signale le fait au véhicule de police qui l’escorte. À l’arrêt de bus, les fonctionnaires montent à bord et interpellent le consommateur. Le garçon, âgé de 19 ans, est placé en garde à vue. Il devra répondre de cette infraction devant la justice. »
Comme disait ma grand mère « la staSS collabo ».
Pour courronner le tout, la staz(iii) annonce qu’elle a décidé de porter plainte systématiquement pour tout.
Il faut dire que la collaboration entre la SIOTAS et les flics n’est pas une idée nouvelle. Depuis 1998, la STASS, pour rester en phase avec son temps, a entrepris un politique sécuritaire avec un peu de prévention, et beaucoup de répression. Rappellez-vous les campagnes de moralisantes aux slogans du genre « le bus c’est pas la jungle », « doucement les basses »...
Et puis il y a eu l’installation de caméras de vidéo surveillances installées dans tous les tram, aux arrêts et dans certains bus, et le nombre de contrôleurs qui sans cesse augmentait (ça c’est de la prévention).
« Et tout ça avec nôtre argent » (comme dirait ma grand mère). Car en effet la STAS est un service public, ce qui signifie à mon sens, qu’il devrait être accessible à tous et toutes sans limites de prix. Mais au lieu que les transports en communs soient gratuits pour tous et toutes, on a fixé un prix au droit de circuler en ville.
Autrement dit, c’est pas nous qui profitons, mais eux qui font du profit...
Alors qu’on s’étonne pas de voir augmenter le nombre de plaintes pour outrage à agents « vérificateurs » (comme ils disent), puisque les contrôleurs n’ont pas finit de se faire rappeler leur misérable rôle flic.
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