Conçu à l’origine en 1998 pour les auteurs d’infractions sexuelles, le FNAEG a depuis été considérablement étendu, d’abord en 2001 (LSQ) et surtout en 2003 (LSI) et concerne désormais la plupart des crimes et délits d’atteinte aux personnes et aux biens, à l’exception notable de la quasi-totalité de la délinquance économique et financière.
Il a ainsi pour vocation, en s’adressant non seulement aux personnes condamnées mais également à celles simplement suspectées d’avoir commis un des délits visés par la loi, d’aboutir à un fichage généralisé contraire à l’essence d’un régime démocratique respectueux de la liberté de tous les individus qui le composent.
En effet les personnes concernées vont devenir ainsi un corps de suspects privilégiés permanents.
Face à l’Etat-ADN qui se profile ainsi à l’horizon, il est urgent de réagir et d’inciter toutes celles et tous ceux qui, après avoir été suspectées et/ou poursuivies, ont fait l’objet d’un classement sans suite, d’une relaxe, d’un non-lieu ou d’un acquittement, voire ont simplement été relâchées après une mesure de garde à vue, à demander leur dés-inscription car : la sécurité n’est que le corollaire de la liberté et non le contraire.
Désinscrivons-nous ! Refusons le contrôle des populations !
Articles renvoyant au prélèvement génétique Faits prévus par les articles 706.56, 706.54 et 706.55 du Code de Procédure Pénale. Et réprimés par l’article 706.56 du même code.
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