Voilà un rapide compte-rendu de ce qui s’est passé ce week-end (du 16 au 19 juin 2005) au luxembourg dans le cadre des journées d’actions contre la politique de l’Union Européenne, organisées par RISE, “réseau de résistance anticapitaliste, anti-national et auto-organisé” [1].
Cet article est fait à partir de nouvelles, résumées et traduites en français, trouvées sur le site de l’organisation de ces journées : http://www.eurotop/lu. Ce n’est pour l’instant qu’un bref aperçu de ce qui s’est passé. Il sera certainement plus intéressant et enrichissant de trouver des compte-rendus plus longs et documentés, des analyses, des impressions, etc. A vous de chercher...
Le 15 juin à Esch, les premières tentes ont été installées sur un campement destiné aux gens venus manifester, agir, se rencontrer et réfléchir ensemble. Ce campement a été un espace de vie collective (cuisines collectives...), d’ateliers et discussions variés (anti-nationalisme, politiques par rapport aux réfugié-e-s, vidéosurveillance, théories situationnistes, autogestion, etc.), de concerts, etc.
A partir du 16 juin la police a commencé à contrôler les personnes arrivant à la gare de Luxembourg, elle surveillait et filmait le campement en permanence depuis le toit d’une école voisine. Ce même jour une manifestation a eu lieu rassemblant 100 personnes qui ont défilé dans la ville en jouant de la musique et distribuant des tracts aux gens de la ville. Tout s’est bien passé. A partir de la fin de journée la surveillance du camp et les contrôles de police se sont intensifiés, notamment aux frontières du luxembourg : la police filtrait apparemment les personnes entrant dans le pays.
Dans l’après-midi du 17, environ 35 personnes sont allées à 20km de là à Schengen (aux frontières de france, allemagne et luxembourg). Le pont de frontière a été bloqué, des centaines de tracts distribués, et des affiches collées sur le monument des Accords de Schengen.
Le 18 des gens venus d’allemagne ont été arrêtés et expulsés du territoire sans raison car leurs noms étaient sur une “liste noire” des autorités. Ce jour-là , de 300 à 400 personnes ont manifesté dans la ville de Luxembourg contre la réalité des politiques européennes. Après la fin officielle de la manif, des gens ont continué à faire la fête dans les rues et ont réussi à avancer jusqu’au centre ville, laissant la police derrière eux. Puis tout le monde est rentré au campement pour le concert de la soirée.
Le 19 était le dernier jour du camp, il y a eu d’autres ateliers et discussions et d’agréables moments détente.
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