Récemment encore des couples, des familles ont été victimes de ces brutaux agissements. Tandis que d’autres personnes passent aujourd’hui devant un tribunal à Paris...
Devant cette répression généralisée, le Comité Anti Répression appelle toutes les personnes éprises de justice et de liberté à rejoindre les rassemblements organisés ce soir à Aiacciu, Bastia et Porti - Vecchju pour dire non à cette nouvelle escalade.
C’est pourtant dans ce contexte qu’il y a peu, lors d’une conférence de presse officialisant la mise en place d’une nouvelle association de défense - qu’il est bon de saluer en l’occurrence - qu’un individu a cru bon polémiquer par média interposé, ciblant le Comité Anti Répression pour on ne sait quel motif inavoué, et s’asseyant ainsi sur ce travail, ardu, journalier et exemplaire de dizaines de personnes qui depuis des années, matérialisent ce formidable élan de solidarité.
Le Comité Anti Répression n’a pas à se justifier. Tout un chacun connaît ses principes, ses règles, son fonctionnement, son dévouement.
Aussi l’attaque en règle le concernant est gratuite et déplacée. Elle ne peut être assimilée à une critique constructive.
Ses portes - paroles lors de la présentation publique de la lettre ouverte au gouvernement français ont clairement expliqué à la presse - qui il est vrai n’a rien dit sur ce sujet - que le Comité Anti Répression n’a pas vocation à hurler avec les loups et de dénoncer cette nouvelle rafle policière tout en rappelant que les personnes en garde à vue étaient avant tout innocentes et qu’il serait hâtif de préjuger de leur éventuelle mise en examen.
Préalablement, comme l’exige son fonctionnement interne, le C.A.R. s’est attelé aux informations concernant les personnes interpellées mais n’a malheureusement eu - et c’est regrettable - aucun contact, aucune demande formulée sur le sujet.
Il est plus que dommage qu’un individu - que l’on a rarement aperçu durant tous ces combats de solidarité et de défense des droits de l’homme que le Comité Anti Répression, seul ou avec d’autres, a mené - puisse ainsi gesticuler, ciblant plus particulièrement une lutte qui a payé - et ce n’est pas fini - un lourd tribu face à la répression française.
Le CAR n’a pas vocation à alimenter les popotins de messieurs Lambert et consort qui de leur préfecture doivent bien rigoler de ce triste spectacle offert par ce tribun de circonstance. Loin de l’invective et de la désinformation, l’association de défense aux prisonniers politiques corses est prête à tout initiative, tout échange - sans exclusive aucune - dés lors qu’il faille renforcer les principes intangibles et universels de respect des droits de l’homme.
Le Comité Anti Répression attend ainsi des femmes et des hommes qui ont à cœur de défendre les prisonniers politiques des pistes de réflexion et surtout de convergence.
Il n’a qu’un seul ennemi : la répression politique, démonstration de l’autoritarisme d’un état qui n’est démocratique que par la couverture de sa prétendue constitution.
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