La FASTI condamne avec la plus grande fermeté cette décision d’éloignement inhumaine qui conduit à la séparation de leur mère, par un placement à l’Aide Sociale à l’Enfance, d’enfants nés respectivement en 2000, 2002, 2003, et 2004.
Ces enfants sont suivis par l’APMI dont les rapports sont toujours élogieux, cependant le plus jeune, âgé d’à peine 6 mois, ne serait pas sevré ce qui le met en danger en cas de séparation prolongée de sa mère.
La FASTI juge illégitime la décision du préfet du Maine et Loire qui conduira à une violation de droits humains fondamentaux quelle qu’en soit l’issue : violation du droit de vivre en famille, donc de l’article 8 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme, en séparant définitivement une mère de ses enfants, si cette dernière devait être reconduite à la frontière seule. Cette décision bafoue également les droits de l’enfant (articles 9 et 28 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée par la France), en privant ceux de Mme DIABY de leur mère ou du droit à l’éducation s’ils devaient être reconduits avec elle. Il s’agit tout particulièrement des deux petites filles, l’une étant déjà scolarisée à Cholet, qui risquent de ne plus jamais être scolarisées en Guinée, sans parler du traumatisme, induit par de tels actes, pour ces enfants.
C’est pourquoi, LA FASTI SE JOINT A LA COORDINATION BRETAGNE-PAYS DE LOIRE SOLIDAIRE DES PERSONNES ETRANGERES POUR EXIGER L’ABROGATION DE L’ARRETE DE RECONDUITE A LA FRONTIERE PRIS A L’ENCONTRE DE MME DIABY ASSIMA PAR LE PREFET DU MAINE ET LOIRE, ET SA REGULARISATION IMMEDIATE.
LA FASTI APPPELLE TOUTES LES PERSONNES ET ORGANISATIONS SOLIDAIRES DES PERSONNES IMMIGREES, ET ATTACHEES AU RESPECT DES DROITS FONDAMENTAUX DES HUMAINS, A MANIFESTER LEUR SOUTIEN A MME DIABY EN EXIGEANT SA LIBERATION ET SA REGULARISATION IMMEDIATE.
Préfecture du Maine et Loire à Angers- Fax : 02 41 88 04 63
Sous-Préfecture du Maine et Loire à Cholet - Fax : 02 41 71 28 82
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