Depuis le 18 octobre 2019, le peuple chilien sort tous les jours pour manifester pour une vie digne : santé, éducation, retraite, salaires, etc...Exigeant de l’État de travailler pour les gens et non pour les entrepreneurs du pays ou pour les multinationales.
Quelle a été la réponse du président Sebastian Piñera ?
Faire sortir dans la rue les militaires, les marins et la police, en plus le couvre-feu, coupures d’électricité et d’internet, les montages et la violence incontrôlée contre leur peuple.
- 9308 personnes ont été arrêtées- 1434 personnes détenues qui dénoncent des violations de leurs droits (torture, traitements cruels, usage excessif de la force, etc.)- 194 plaintes pour violences sexuelles contre les flics- 3461 personnes blessées- 357 avec des blessures oculaires, 2 personnes avec une perte totale de vision.- 1986 coups de feu.Source : Institut national des droits de l’homme (Chili) (données en date du 12/12/2019).
Le fait d’être en dehors du territoire « chilien » ne nous laisse pas hors de combat lorsque nous savons parfaitement que la violence policière et le pouvoir des entreprises absorbent progressivement les gouvernements et les États du monde entier.
Le néolibéralisme est né au Chili et y mourra. Pour nous, pour celles et ceux qui viennent et pour la planète.
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