Mercredi 20 mars à 14h30, le Tribunal de Commerce de Saint Etienne va prononcer la liquidation de LOT Titoulet ! Notre usine flambante neuve sera fermée et nos machines seront vendues aux casseurs et aux rapaces qui guettent ! Une page de l’histoire industrielle stéphanoise va se tourner à jamais, un drame Humain se joue !
On est 133 salariés à nous retrouver à la rue avec de miettes comme indemnités légales et quelques promesses de formation et de « reclassement ». Pourtant, on aurait pu éviter ce massacre organisé si les pouvoirs publics et les organes de la procédure avaient fait leur boulot. Aujourd’hui, il est clair que nos patrons n’ont rien fait pour trouver un partenaire ou un repreneur afin de sauver notre outil de travail et nos emplois. Au contraire, ils ont laissé couler l’entreprise en se gavant sur notre dos et en tirant au maximum les profits de notre travail et de notre sueur. Ils on voulu garder le pouvoir et voilà où ils nous ont conduits ! Leur casse sera payée par l’argent public, ils s’en fichent !
De députés, de Sénateurs, d’autres élus de la République, nos élus du CSE, nos syndicats, interpellent inlassablement les pouvoirs publics et le gouvernement pour que toute la lumière soit faite sur les véritables causes du nauffrage et sur les responsabilités des dirigeants. Ils demandent aussi que les salariés bénéficient des indemnités supra-légales à la hauteur du préjudice subi. Hélas, le Préfet de la Loire reste sourd à nos appels et aveugle devant notre détresse ! Au dixième jour de grève les soutiens arrivent de toute part. Notre grève se durcit, plus déterminés que jamais, ON NE QUITTERA PAS NOTRE USINE !
Pour ne pas laisser partir ces patrons sans scrupule les poches pleines, pour crier notre colère et marquer la solidarité de travailleurs contre la casse de l’emploi dans la Loire et de partout, contre l’injustice sociale et le mépris des riches.
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