Rappel sur St-Etienne :
L’amphi J01 plein à craquer le lundi 27 avril lors de la dernière AG étudiante.
Résultat du vote sur la grève :
pour : 442
contre : 298
abstention : 36
Résultat du vote sur le blocage de la faculté :
pour : 317
contre : 509
abstention : 28
Le rendez vous était donné pour le mardi 28 avril pour une nouvelle manif non déclarée au départ de Tréfilerie à 11h00, pour la Sainte Valérie et pour répondre à l’appel d’une journée nationale de manifestations « Enseignement supérieur-Recherche-Santé ».
De leur coté, les anti-grève organisaient un sitting à 12h00 place Jean Jaurès.
Environ 150 personnes au départ de Tréfilerie, avec des gens venus des autres facultés de Saint-Étienne, comme la Métare : « il y a toujours un peu de monde aux manifs, même si on en fait assez souvent ces derniers temps, on voit des nouvelles têtes à chaque fois, les gens ont bien la pêche aujourd’hui » disait une étudiante.
Le cortège se dirige vers la Bourse du Travail avec une certaine dynamique au niveau des slogans : « Facs fermée aux intérêts privés, facs ouvertes aux enfants d’ouvriers ! », « Le 1er Mai : insurrection ! », « Les lois Pécresse on n’en veut pas ! on ne laissera pas nos facs au Patronat »
*le savoir n’est pas une marchandise, ma faculté n’est pas une entreprise
Les manifestantEs arrivent ensuite place du Peuple
pour faire un sitting assez bref, d’environ un quart d’heure
Le sitting en solo :
Direction la C.A.F (Caisse d’Allocation Familiale), descente de la rue du General Foy :
rue Sainte Catherine :
*Éducation en danger
Passage au rond point du quartier Beaubrun
Le cortège arrive ensuite au niveau du tribunal et marque une pause devant le bâtiment avec quelques slogans : « Répression partout, justice nulle part ! », « Libérez nos camarades ! »
Arrêt festif devant la Boucherie Pécresse
puis direction place Jean Jaurès
pour retrouver les anti-grève qui organisaient un sitting pour dénoncer le blocage de la faculté de Tréfilerie qui n’est d’ailleurs plus bloquée depuis plusieurs jours.
En voyant arriver les étudiantEs grévistes, les C.R.S se mettent en place entre les deux camps pour protéger les étudiantEs réacs
Comme dit le proverbe : La république intervient et cogne toujours du « bon » coté.
Dans le camp des anti-grève
avec le slogan « Liberté d’étudier ! » auquel les grévistes répondront « Liberté d’étudier pour tout le monde ! »
Les anti-grève décident ensuite de rejoindre les marches de l’Hôtel de Ville. Au même moment, les étudiantEs mobilisés contre la L.R.U décident de les suivre, mais un cordon de CRS, gazeuses en main, les en empêchent. Les grévistes remontent donc la rue de la Résistance et atterrissent au bas de la rue de la Paix, où les attendent le même cordon de CRS
La voie des tramways est donc bloquée et derrière le cordon de Polizei, les Matrix boys (voir les deux personnes en costards ci dessous) sont assez agités et ordonnent aux grévistes de libérer la voie en leur disant qu’il s’agit là d’une entrave à la circulation
Nous avons interrogé le Commissaire de droite à gauche sur la photo :
« Vous êtes le sous-préfet ? »
« Non, non, je suis rien du tout et je ne répondrai à aucune question »
Depuis les les marches de l’Hôtel de Ville, les anti-grève crient : « Libérez la faculté ! »
mais leur slogan est à nouveau retourné de façon humoristique par les grévistes qui leur répondront : « Libérez la Mairie ! »
Il y avait bien entendu, les habituels aigris sur le trottoir, qui disaient aux manifestants : « aller chercher du travail ! ».
Une voiture de Police à failli renverser un groupe de jeunes qui sont aller demander des comptes au flic qui conduisait, ce dernier leur a rétorqué que c’était eux qui étaient en tord. Le groupe à alors rappelé que les piétons étaient toujours prioritaires, le policier à alors fermé sa vitre et tracé sa route.
Au niveau local, la L.R.U entrainera des fermetures de filière : « Nous ne sommes plus que onze personnes en Allemand et notre filière sera fermée en 2010 », dira une étudiante mobilisée pour l’occasion
Le cortège décide ensuite de rejoindre la faculté de Tréfilerie
sur le chemin, le tractage continu
Un arrêt symbolique devant le portail de la Maison de l’Université située rue Baulier
Il est environ 14h00, les étudiantEs se réunissent dans les couloirs de la fac pour un repas bien mérité après une longue marche dans Sainté
Peu avant 17h, une info circule comme quoi un sans papier aurait été interpelé par la police, après vérification de l’info, une trentaine de personnes se réunissent donc devant le commissariat du 99bis.
Le sans papier à été libéré mercredi 29 Avril après une discution à la préfecture avec les personnes du collectif des sans papiers de la Loire.
Dans la soirée, le rendez vous était donné par les étudiantEs à 21h place Jean Jaurès pour une exécution symbolique de quatre ministres : Pécresse, Darcos, Rachida Dati et Sarkozy :
Voilà le texte paru sous forme de tract lors de cette action nocturne :
J’ACCUSE !
L’audience peut commencer et la parole est à l’accusation. Les chefs d’inculpations sont nombreux et les preuves irréfutables : Mensonges, Répression, Stigmatisation de la jeunesse, Diffamation envers les acteurs de la mobilisation mais surtout la casse de l’université publique laïque et donc de Génocide culturel des esprits.
Les faits sont simples, notre ministre de l’université, Valérie Pécresse a bel et bien poignardé la jeunesse dans le dos et cet assassinat a été commandité par le dit Président Sarkozy. Le peuple demande justice et réclame leur tête.
Toujours mobilisé.e.s depuis plusieurs mois, NOUS, étudiant.E.S en lutte, nous vous invitons vivement à rejoindre la lutte POUR UNE UNIVERSITÉ PUBLIQUE ET INDÉPENDANTE des pouvoirs économiques, car Saint-Étienne fait partie des universités les plus menacées par la casse actuelle de l’éducation, de l’enseignement supérieur et plus généralement du service publique.
MOBILISONS NOUS ET NE RECULONS PAS DEVANT CETTE POLITIQUE NEO-LIBERALE.
NE PERDONS PAS SANS SE BATTRE CE QUE NOUS AVONS MIS DES SIECLES A OBTENIR
MANIFESTONS Vendredi 1er Mai, départ 9h30 devant Tréfilerie !
La cérémonie aura rassemblé une cinquantaine de personnes.
Une voiture de la Mumu est passée mais n’a pas fait de contrôle d’identité.
Concernant l’appel national, vous pouvez consulter les deux documents ci dessous :
Compléments d'info à l'article