Les faucheurs ne sont pas en retard, ils veulent au contraire être en avance et pertinents pour les générations futures.
Les Français ont le droit de savoir. Ils ont le droit de connaître la vérité sur les menaces d’aujourd’hui et de demain. Ils ont le droit de se faire leur propre opinion.
La vérité est que nous connaissons les doutes sur l’intérêt actuel des OGM pesticides ; la vérité est que nous connaissons les doutes sur le contrôle de la dissémination des OGM ; la vérité est que nous connaissons les doutes sur les bénéfices sanitaires et environnementaux des OGM.
Ce que nous proposons, c’est le retour de la démocratie : le débat, la transparence, la décision exclusivement pour des motifs d’intérêt général et non commercial, la responsabilité ; la contrepartie, c’est le retour de chacun dans le champ de la démocratie et de l’Etat de droit : le débat et la controverse citoyenne, pas les abus scientistes et de pouvoir ni la violence financière, économique et sociale.
Nous demandons aux sénateurs et députés de créer un droit pour tous : produire et consommer sans OGM.
Les décisions environnementales ne doivent laisser personne face à un mur ou dans une situation insoutenable.
Nous croyons à la responsabilité collective. Nous prendrons nos responsabilités et nous appelons chacun à prendre les siennes. C’est comme cela que nous pensons être entendus. C’est comme cela que, peut-être, nous contribuerons à infléchir le cours des événements. Quoique décident les autres, nous ferons de notre mieux, avec courage, avec ardeur, avec passion.
Aussi pour montrer notre volonté (comme celle du gouvernement !) à apaiser les tensions, et gérer la communication, nous gelons nos interventions sur les cultures de maïs de plein champ jusqu’au 09 février, date à laquelle nous l’espérons, un moratoire et une loi de protection, la liberté et le droit à produire et consommer sans ogm seront entérinés.
Le collectif des faucheurs volontaires
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