Le 27 juin 2023, Nahel, 17 ans, a été assassiné par un policier à Nanterre. Quelques heures après, et comme à chaque crime de la police, l’État et son ministère de l’Intérieur se sont mis à diffuser une version mensongère incriminant la victime, avant que celle-ci ne soit remise en cause par une vidéo amateur. L’extrême droite, quant à elle, s’est mise à faire des cagnottes pour soutenir le policier, tellement les assassinats de personnes racisées sont au cœur de leur projet de société.
L’impunité policière qui mène à ces assassinats est un système organisé et profond, révélant beaucoup sur la considération de l’État pour les personnes issues de l’immigration et des classes populaires. La police nationale, crée en 1942 sous Pétain, est d’abord conçue pour maintenir un ordre social raciste et bourgeois. Les pouvoirs politiques successifs qui la maintiennent reproduisent une répression néocoloniale et autoritaire.
Aujourd’hui, et à la veille d’élections législatives anticipées, c’est l’extrême droite qui se retrouve aux portes du pouvoir et ce système policier qui se retrouve plus que jamais légitimé. Il faut réaffirmer dans la rue, le lieu où ces violences de l’État et de la police sont combattues, que pour Nahel, pour tous et toutes les autres, nous n’oublierons pas et nous continuerons à nous opposer à ce système qui violente, mutile et assassine !
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