Le Hirak, le mouvement qui a débuté en Algérie en février 2019, prend ici une nouvelle forme. Voulant d’abord en découdre tous les vendredis avec le cinquième mandat de Bouteflika, les Algérien·ne·s ont ensuite manifester par millions – les vendredis et tant d’autres jours – pour dénoncer le processus électoral imposé par l’armée. A Sainté, la communauté algérienne se réunit tous les dimanches sur la place du Peuple pour soutenir le mouvement de changement enclenché là -bas depuis février.
5 candidatures ont été mises au vote, du 7 au 12 pour les Algérien·ne·s de l’étranger, le 12 sur place. La campagne a été largement boycotté par la population, certains meeting ont été perturbés ou carrément désertés ! Un mouvement de grève générale a été initié à travers le pays depuis lundi 9 décembre. Les expat’ ont appelé à des rassemblements devant les consulats et centres de vote toute la semaine. Ils appelaient également à « toute action pacifique, citoyenne et révolutionnaire qui va dans le sens de la volonté populaire » pour faire échouer ces élections.
Ce reportage a été réalisé lundi 9 décembre, avant l’arrivée au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune, vieil homme politique de 74 ans, ancien premier ministre de Bouteflika, et impliqué dans une affaire de blanchiment d’argent.
Reportage diffusé dans l’émission « Plus fort j’entends rien » sur RadioDio, mercredi 11 décembre.
Compléments d'info à l'article