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Publié le 13 septembre 2013 | Maj le 24 octobre 2020

Syrie : Un anarchiste syrien conteste la vision binaire Rebelle/Régime de la résistance.


Beaucoup de monde s’exprime sur les évènements actuels en Syrie, en particulier à propos d’une possible intervention des USA et de la France. Beaucoup de monde s’exprime à ce sujet, mais dans la plupart des discussions il y a un fait qui est tenu sous silence ... la révolution syrienne elle même. Oui car en Syrie, le fait fondamental, c’est qu’un peuple s’est levé contre le régime dictatorial qui l’oppresse. Ne l’oublions pas, sous peine d’être considéré aux yeux de l’histoire comme des révisionnistes.
(Manuel Sanchaise)

version originale : http://truth-out.org/news/item/1861... via Tahrir-ICN
traduction française par Manuel Sanchaise.

Au moment où les USA poussent à une intervention militaire en Syrie, les récits disponibles oscillent pratiquement entre la brutalité du régime de Bashar el Assad et le rôle des éléments islamistes au sein de la résistance. De plus, là où la position des USA apparaît contestée, cela repose en grande partie sur cette contradiction de soutenir des entités liées à Al Qaeda et cherchant à renverser le régime, comme si elles représentaient la seule force opposante à la dictature existante. Mais comme l’a écrit récemment Jay Casano dans le magasine technique Fast Company, le réseau de la résistance non-armée et démocratique au régime d’Assad est riche et varié, représentant un vaste web d’initiatives politiques locales, associations artistiques, organisations de droits humains, groupes non-violents et plus. (Le Mouvement Syrien de la Non-violence a créé une carte interactive en ligne pour montrer ce réseau aux connections complexes)

Par ailleurs, les écrits et dépêches d’anarchistes Syriens ont eu énormément d’influence dans d’autres luttes Arabes, avec des anarchistes torturés à mort dans les prisons d’Assad et commémorés dans des textes palestiniens ou des manifestations en faveur de prisonniers politiques détenus en Israël. Deux caractéristiques principales de ces expressions demandent une attention particulière : la façon dont les anarchistes organisent dans le monde arabe de plus en plus de critiques et d’interventions pour démonter les contradictions qui justifient la politique étrangère des USA et comment les conversations en cours dans le monde Arabe entre mouvements anti-autoritaires sont évitées et restent sans relais dans les médias de référence occidentaux et grand-public. Que l’insistance des anarchistes Syriens sur l’auto-organisation comme principe central d’organisation puisse résister à la réalité immédiate de la violence ou à l’influence des intérêts étranger reste une question ouverte.

Nasser Attassi est un chercheur et écrivain politique originaire de Homs, vivant actuellement entre les États-Unis et Beyrouth. Il tient le blog Darth Nader, réfléchissant sur les événements de la révolution Syrienne. J’ai discuté avec lui de ses caractères anarchistes et de la perspective d’une intervention américaine.

Joshua Stephens pour Truthout : Les anarchistes Syriens ont écrit et été actifs dans la révolution syrienne depuis le début. As-tu une idée du genre d’activités qui se déroulaient auparavant ? Y avait-il des lignes d’influence qui ont généré une articulation syrienne pour l’anarchisme ?
Nader Atassi : A cause de la nature autoritaire du régime syrien, il y avait très peu de place pour agir avant que la révolution ne commence. Cependant, en terme d’anarchisme dans le monde arabe, la plupart des voix importantes étaient Syriennes. Malgré qu’ils n’étaient pas organisés d’une façon spécifiquement « anarchiste », les écrivains et blogueurs Syriens avec des influences anarchistes sont devenus de plus en plus importants sur la « scène », dans la dernière décade approximativement. Mazen Kalmanaz est un anarchiste Syrien qui a beaucoup écrit ces dernières années. Ses écrits contiennent beaucoup de théorie anarchiste appliquée aux situations contemporaines et il était une voix importante longtemps avant que l’insurrection ne commence. Il a beaucoup écrit en arabe, et a récemment donné une conférence dans un café du Caire intitulée « Qu’est ce que l’anarchisme ? »

En terme d’organisation, la situation était cependant différente. Dans le dur paysage politique d’un régime autoritaire, beaucoup ont dû être créatifs et exploiter les ouvertures qu’ils ont vu de façon à organiser n’importe quel type de mouvement. Par exemple, des mouvements étudiants se sont déclenchés pendant la Seconde Intifada Palestinienne et la Guerre d’Irak. C’était des sortes de mécontentements populaires que le régime tolérait. Des marches ont été organisées pour protester contre la guerre d’Irak ou en solidarité avec l’Intifada palestinienne. Bien que beaucoup de membres des mukhabarat infiltraient ces mouvements et les contrôlaient de près, c’était un déclenchement purement spontané de la part des étudiants. Et bien que les étudiants étaient très conscients de comment ils étaient surveillés de près (de façon apparente, les mukhabarat suivaient les marches avec un carnet de note, retranscrivant les slogans qui étaient clamés et écrits sur des panneaux), ils ont utilisés ce petit espace politique pour agir de façon à aborder progressivement des questions internes sans que le régime ne sanctionne les manifestations pour des questions étrangères.

L’un des plus audacieux épisodes dont j’ai entendu parler, c’est quand des étudiants de l’Université d’Alep, dans une manifestation contre la guerre d’Irak, ont levé des panneaux avec le slogan « Non à l’état d’urgence » (la Syrie était sous état d’urgence depuis 1963). Sur le moment, on n’a pas entendu parler de telles actions. Beaucoup des étudiants qui ont émergé comme organisateurs charismatiques des ces manifestations avant que l’insurrection ne commence ont disparu très tôt dans le soulèvement actuel. Le régime était méfiant de ces réseaux activistes qui furent créés comme résultats de ces précédents mouvements et ainsi, ces activistes pacifiques, dont il savait qu’ils pourraient constituer une menace pour lui, furent immédiatement réprimés (et en même temps, il devint plus indulgent avec les réseaux djihadistes, relâchant des centaines d’entre eux en fin 2011). Car il se trouve que l’Université d’Alep a un mouvement étudiant bien connu en faveurs de l’insurrection, si bien qu’elle a été surnommée « l’Université de la Révolution ». Plus tard le régime a pris pour cible l’Université, tuant beaucoup d’étudiants de l’École d’Architecture.

Tu as récemment écrit dans ton blog au sujet d’une possible intervention des USA comme étant corollaire aux interventions russes et iraniennes du côté d’Assad et à l’intervention Islamiste dans les mouvements révolutionnaires. Tout comme avec l’Égypte récemment, les anarchistes paraissent être une sorte de signature vocale contre deux pôles insatisfaisants de la couverture dominante – une voix préoccupée par l’auto-détermination. Est-ce juste comme compréhension ?
Oui, je le crois, mais je voudrais également clarifier quelques points. Dans le cas de la Syrie, il y en a d’autres qui font cette description ; pas seulement des anarchistes, mais aussi des trotskystes, marxistes, gauchistes et même des libéraux. De plus, cette récurrence sur l’auto-détermination est basée sur l’autonomie et la décentralisation, non pas sur les notions wilsoniennes de « un seul peuple » avec une espèce de nationalisme ou auto-détermination centralisée. Il s’agit des Syriens comme étant capables de déterminer leurs propres destinées et pas dans le sens nationaliste, mais dans le sens micro-politique. Donc par exemple, l’auto-détermination Syrienne ne veut pas dire une seule voie suivie par tous les Syriens, mais chaque personne déterminant sa propre voie, sans que d’autres interfèrent. Donc les Kurdes Syriens, par exemple, ont aussi le droit à une pleine auto-détermination selon cette conception plutôt que de les forcer à avoir une identité syrienne arbitraire en disant que toutes les personnes qui tombent sous le coup de cette identité ont une seule destinée.

Et quand nous parlons des partis qui sont contre l’auto-détermination syrienne, comme le régime, mais aussi ses alliés étrangers, et les djihadistes– ce n’est pas parce qu’il y a un récit sur l’auto-détermination syrienne avec les djihadistes qui sont contre celle-ci. Plutôt, ils veulent imposer leur propre récit sur tout le monde. Le régime travaille et a toujours travaillé contre l’auto-détermination syrienne car il détient tout le pouvoir politique et refuse de le partager. Les islamistes travaillent contre l’auto-détermination syrienne non pas en vertu du fait qu’ils sont islamistes (c’est pourquoi beaucoup de libéraux s’opposent à eux), mais parce qu’ils ont une vision de comment la société devrait fonctionner et qu’ils veulent imposer énergiquement celle-ci sur les autres, que les gens y consentent ou pas. Ceci est donc contre l’auto-détermination syrienne. Les alliés du régime Assad, l’Iran, la Russie et différentes milices étrangères sont contre l’auto-détermination syrienne car ils sont déterminés à soutenir ce régime à cause du fait qu’ils ont décidé que leurs intérêts géopolitiques supplantent ceux des Syriens décidant par eux-mêmes de leurs destinées.

Donc oui, la couverture dominante essaie toujours de présenter les gens comme appartenant à une binarité quelconque. Mais la révolution syrienne s’est déclenchée avec des gens qui demandaient une auto-détermination par rapport à un parti qui la leur déniait : le régime de Bashar El Assad. Le temps passant, d’autres acteurs sont venus sur scène en déniant aussi l’auto-détermination aux Syriens, certains même en combattant le régime. Mais la position n’a jamais été d’être contre le régime pour le simple fait d’être contre le régime, juste comme je le présume en Égypte, la position de nos camarades n’est pas d’être contre l’Ikwhan [Frères Musulmans] pour le simple fait d’être contre l’Ikwhan. Le régime a écarté l’auto-détermination des gens, et n’importe quelle destitution du régime résultant à le remplacer par quelqu’un d’autre qui dominerait les Syriens ne serait pas considérée comme un succès. Comme en Égypte, quand l’Ikwhan a accédé au pouvoir, ceux qui les considéraient comme un affront à la révolution, même s’ils n’étaient pas des felool [loyaux à Moubarak], ont gardé le slogan "al thawra mustamera" [« la révolution continue »]. Il devrait donc en être ainsi si, après que le régime soit parti, un camp arrivait au pouvoir qui dénierait aussi aux Syriens leur droit à déterminer leur propre destinée.

Quand j’ai interviewé Mohamed Bamyeh cette année, il a parlé de la Syrie comme d’un exemple très intéressant où l’anarchisme est une méthodologie de conduite sur le terrain. Il a souligné que quand on entend parler d’organisation dans la révolution syrienne, il s’agit de comités et de formes qui sont relativement horizontales et autonomes. Sa suggestion semble corroborée par ce que des gens comme Buddour Hassan ont mis en lumière, en documentant la vie et le travail de Omar Aziz. Vois-tu cette influence dans ce que tes camarades font et rapportent ?
Cela revient à ce que l’anarchisme devrait être vu comme un ensemble de pratiques plutôt que comme une idéologie.dans la révolution syrienne, une grande partie de l’organisation a eut une approche anarchiste, même si cela n’est pas explicite. Il y a le travail du martyr Omar Aziz qui a contribué à l’émergence des conseils locaux, que Tahrir-ICN et Buddour Hassan ont très bien documenté. Essentiellement, ces conseils furent conçus par Aziz comme des organisations où l’auto-gouvernance et l’aide mutuelle pourraient fleurir. Je crois que la vision d’Omar à insufflé une vie à la façon d’opérer de ces conseils. Il faut également noter que les conseils ont mis court à l’auto-gouvernance, optant plutôt pour l’effort de l’aide et à se focaliser sur les médias Mais ils agissent encore en se basant sur des principes d’aide mutuelle, coopération et consensus.

La ville de Yabroud, à mi chemin entre Damas et Homs, est un standard de l’insurrection syrienne. C’est aussi un modèle de coexistence confessionnel, avec une population chrétienne importante vivant en ville. Yabroud est devenu un modèle de l’autonomie et de l’auto-gouvernance en Syrie. Après que les forces de sécurité se soient retirées pour qu’Assad les concentre ailleurs, les résidents ont comblé le vide, déclarant « nous organisons maintenant tous les aspects de la vie de la cité par nous-même [sic]. De la décoration de la cité au nouveau nom de l’école « École de la Liberté », Yabroud est certainement ce que beaucoup de Syriens, y compris moi-même, espèrent que soit la vie après qu’Assad soit parti. D’autres zones contrôlées par des djihadistes réactionnaires dépeignent une possible et sombre image du futur, mais il est cependant important de reconnaître qu’il y a des alternatives. Il y a aussi un réseau hardcore d’activistes situé dans tout le pays, mais surtout à Damas, appelé « Jeunesse Révolutionnaire Syrienne ». Ils sont une organisation secrète. Ils mènent des manifestations extrêmement audacieuses, très souvent en plein centre du Damas contrôlé par le régime, avec des masques et portant des drapeaux de la révolution syrienne, souvent accompagnés de drapeaux kurdes (un autre tabou en Syrie).

Dans la ville de Darayya en banlieue de Damas, où le régime à mené une bataille féroce depuis qu’elle est tombée aux mains des rebelles en novembre 2012, des résidents ont décidé de se mettre ensemble et de créer un journal au sein même du combat, appelé Enab Baladi (signifiant Raisin Local, car Darayya est connue pour son raisin). Leur journal se concentre sur ce qui se passe à Darayya et sur ce qui se passe dans le reste de la Syrie. Il est imprimé et distribué gratuitement dans toute la ville. Les principes d’auto-gouvernance, autonomie, aide mutuelle sont présents dans beaucoup d’organisations de l’insurrection. Les organisations qui agissent suivant ces principes ne constituent évidemment pas la totalité du soulèvement. Il y a des éléments réactionnaires, des éléments sectaires, des éléments impérialistes. Mais nous en avons beaucoup entendu parlé, n’est ce pas ? Il y a du monde qui fait un grand travail basé sur des principes solides et qui mérite notre soutien.

Comment pensez-vous que l’intervention des USA affectera en fin de compte la composition et la dynamique de la révolution ?
Je pense, en général, que l’intervention a affecté l’insurrection très négativement, et je pense que l’intervention des USA ne sera pas différente. Mais je pense que la façon dont cette intervention spécifique affectera la composition et la dynamique de la révolution dépendra de l’envergure spécifique de la frappe des USA. Si la frappe des USA est telle qu’ils l’annoncent, c’est à dire des frappes « punitives », « limitées », « chirurgicales », « symboliques », elle n’occasionnera alors aucun changement significatif sur le champ de bataille. Elle pourrait cependant donner raison à la propagande du régime d’Assad et il pourra alors clamer qu’il est « resté ferme face à l’impérialisme des USA ». Les dictateurs qui survivent aux guerres contre eux ont tendance à crier victoire simplement sur la base d’y avoir survécu, même si en réalité ils sont du côté des perdants. Après que Saddam Hussein fut expulsé du Koweït par les USA, l’Arabie Saoudite et d’autres, il est resté au pouvoir pendant plus de 12 ans, 12 ans pleins de propagande où comment Saddam est resté ferme pendant « la mère de toutes les batailles ».

Si les frappes finissent par être plus dures que ce qui est actuellement dit, pour une raison ou une autre, et qu’elles occasionnent un changement significatif sur le champ de bataille ou qu’elles affaiblissent significativement le régime d’Assad, alors je pense que les effets négatifs potentiels seront différents. Je pense que ceci mènera à un futur où les Syriens n’auront pas la main pour se déterminer. Les USA n’aiment pas Assad, mais ils ont exprimé à plusieurs reprises qu’ils espèrent que les institutions du régime resteront intactes, de façon à assurer la stabilité dans une Syrie du futur. En bref, comme beaucoup l’ont noté, les USA veulent « un Assadisme sans Assad ». Ils veulent le régime sans la figure d’Assad, exactement comme ce qu’ils ont eu en Égypte, quand Moubarak fut déchu mais que « l’État fondamental » des militaires est resté, et comme ce qui est arrivé au Yémen où les USA ont négocié pour la chute du président, mais où tout est resté largement pareil. Le problème avec ceci est que les Syriens ont chanté « Le Peuple Veut la Chute du Régime », pas seulement Assad. Il y a consensus dans tous les camps, des USA jusqu’à la Russie en passant par l’Iran, peu importe ce qui se passe en Syrie, les institutions du régime doivent rester en place. Les mêmes institutions qui furent construites par la dictature. Les mêmes institutions qui ont pillé la Syrie et qui ont provoqué le mécontentement populaire qui a initié l’insurrection. Les même institutions qui sont un simple vestige du colonialisme français. Tout le monde en Syrie sait que les candidats préférés par les USA pour les postes de direction sont ces Syriens qui ont fait parti du régime puis ont été défaits : les bureaucrates baasistes, devenus des technocrates néolibéraux, puis devenus des « transfuges ». Ceux-là sont ceux que les USA voudraient avoir pour gouverner la Syrie.

Les Syriens ont déjà trop sacrifié. Ils ont payé le plus grand prix pour leurs revendications. Je ne veux pas que tout cela soit en vain. Dans l’empressement à se débarrasser d’Assad, le symbole du régime, j’espère que le régime ne sera pas préservé. La Syrie mérite plus qu’un tas d’institutions de bric et de broc et qu’une bureaucratie construite par des dictateurs qui souhaitent garder le peuple syrien sous un contrôle pacifié. Il ne devrait y avoir aucune raison pour garder des institutions qui ont participé au pillage du pays et au massacre du peuple. Et sachant que c’est cela que les USA souhaitent pour la Syrie, je rejette n’importe quelle implication directe des USA. Si les USA veulent aider, cela peut commencer en utilisant la diplomatie pour parler à la Russie et à l’Iran, afin de les convaincre d’arrêter la guerre, ainsi les Syriens pourront déterminer par eux-même le cours à venir de l’action. Mais que les USA interviennent directement est incompatible avec un choix d’une prochaine étape déterminée par les Syriens, ce qui je l’espère sera rejeté.

Que peuvent faire les gens en dehors de la Syrie pour apporter du soutien ?
Pour les gens en dehors, c’est difficile. En terme de soutien matériel, il y a très peu de choses qui peuvent être faites. Je pense que la seule chose qui peut être faite à grande échelle, c’est un soutien discursif/intellectuel. La gauche a été très hostile à l’insurrection syrienne, traitant les pires éléments de l’activité anti-régime comme s’ils étaient les seuls de celle-ci et acceptant les récits du régime pour argent comptant. Ce que je demande aux gens de faire, c’est de remettre les pendules à l’heure et de montrer qu’il y a des éléments de l’insurrection syrienne qui méritent d’être défendus. Aider à casser cette binarité nuisible entre Assad contre Al Qaeda, ou Assad contre l’impérialisme US. Être juste avec l’histoire et les sacrifices du peuple syrien en donnant un compte-rendu précis. Il est peut-être trop tard, et les récits hégémoniques sont trop puissants pour être vaincus. Mais si les gens commencent maintenant, les livres d’histoire seront peut-être justes.

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Quelques textes en français :
Auto organisation des luttes populaires en Syrie
Dix remarques pour les progressistes qui discutent de la Syrie
Le peuple qui s’est levé contre l’injustice et pour la liberté et la dignité n’acceptera pas le retour d’une tyrannie sous un autre nom
A propos des interventions et de la révolution syrienne
Syrie : l’intervention rêvée
Les femmes dans la révolution syrienne, vue par des femmes révolutionnaires
La chronique du printemps arabe

P.-S.

Par Joshua Stephens - 6/09/2013


Proposé par lefrancenerve
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