Nous ne voulons plus survivre dans le stress, la culpabilité, l’angoisse, la souffrance et la misère mais vivre dignement et pleinement. Nous ne sommes pas à vendre sur le marché aux esclaves, et refusons l’asservissement à un travail aliéné avilissant. Notre activité doit être libérée de l’emprise des exploiteurs. Nous voulons l’égalité par le partage des richesses et la répartition du temps de travail.
Infantilisés, humiliés, dénigrés, accusés, nous ne sommes pas coupables mais les victimes d’un système inhumain qui engraisse une petite caste (1 %) d’obsédés de l’argent facile, de malades de la fortune à tout prix, de cupides pathologiques, de mafieux affairistes qui appauvrissent et martyrisent les populations, en détruisant l’économie, la société et la planète.
Ces escrocs ont produit un enchaînement de dettes sans fin pour spéculer sur l’incertitude et rafler des sommes gigantesques, en ruinant un futur en décomposition. Leur libéralisme, c’est cette liberté totale des marchés qui leur permet d’écraser les peuples dans la misère. Les pompes à fric de la finance engloutissent les liquidités et assèchent une économie réelle qui se rabougrit. Elle, qui représentait près de 70% des échanges il y a seulement un demi siècle, fait moins de 2% aujourd’hui. Les monstrueuses richesses sont devenues invisibles. Les inégalités n’ont jamais été aussi énormes, infâmes et révoltantes.
Nous ne croyons plus au bourgeoisisme, propagande médiatique des dominants, ni aux divinités économiques qui nous sacrifient.
Ne nous laissons pas tromper ! De l’argent y’en a beaucoup trop. Les parasites de la société sont les rentiers fraudeurs, les prédateurs usurpateurs, les banquiers assistés, les actionnaires profiteurs, la délinquance financière, les spéculateurs escrocs...
Il faudra bien qu’ils restituent aux populations le butin de leurs forfaits...
Au nom de la vie, combattons ce capitalisme ignoble, destructeur et sans aucun devenir.
Sans emploi, intermittents, nous ne sommes pas des marchandises sur le marché truqué de l’emploi précaire, nous ne sommes pas les « en trop » du système, nous sommes la solidarité réinventée, la cohésion sociale en marche vers son devenir à reconstruire.
Les pervers narcissiques du « chacun pour soi » en éliminant les autres, ces fous de la compétition à outrance fragmentent la société en unités guerrières, déstructurant un monde déjà agonisant.
Réinventons la vie sociale dans la liberté, l’égalité, la solidarité. Nous sommes le monde de la vie retrouvée dans son devenir.
Debout tous les sans emploi de la vie !
Désirons tout et n’attendons rien !
LE COLLECTIF FEIGNASSE
Compléments d'info à l'article