Les municipales reportées, les partis rejoignent la grève des loyers !
Il y a deux semaines, le dimanche 15 mars, le confinement venait d’être annoncé, mais the show démocratique must go on et le premier tour des élections municipales était maintenu. Seulement le second tour a depuis été reporté sine die et les partis se retrouvent avec leurs locaux de campagne, dont l’activité devait cesser au soir du 22 mars, sur les bras. Des frais imprévus qui auraient convaincu les appareils des partis de rallier l’appel à une grève des loyers et de soutenir les millions de personnes qui, sans source de revenus ou au chômage partiel du fait de la crise économique engendrée par la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.
Couac salue cette initiative et, par solidarité, a décidé d’apporter son aide pour trouver des repreneurs à ces locaux que l’on souhaite voir redevenir au plus vite des rez-de-chaussée vacants !
5 Place de l’Hôtel de ville
Grosse tête sans tâche de peinture au cœur du pouvoir. Entre deux banques et en dessous d’un média local. Pour votre sécurité, la police est susceptible de se cacher derrière le porche.
Peur du défi ? S’abstenir.
14 rue Gambetta
Pour 1600 euros par mois, ce local profite d’une vue sur les 3 tramways de la ville d’un seul coup.
Il bénéficie d’un agencement identique aux autres locaux, mais autrement.
29 avenue de la Libération
Loin du stade mais près du Peuple (la place).
Idéalement entouré des éléments de la start-up nation : office du tourisme, Atelier
Google et bar branché.
Sous les stickers énervés, la déco hésite entre le bleu indigo du futur et le vert sapin de l’ASSE.
Pour les passionné.e.s et les ambitieus.e.s.
2 rue Camille Colard
Pour un regard plus constructif et apaisé, préférez ce local au coeur des rues commerçantes de la ville.
La décoration se veut un peu floue et verticale.
Déstockage uniquement.
13 cours Victor Hugo
Idéalement situé pour observer les manifestations syndicales, ce local nécessite une bonne assurance mais bénéficie d’une entrée souterraine.
Téléchargez ci-dessous l’appel à une grève des loyers.
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