Ecrire contre les colonialismes

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• maitrehut Jean le 17/12/2011 à 01:08

  Fils de colon. Produit mixte. Mélangé. Michel Serres titrait l’un de ses ouvrages « Le Tiers-Instruit. » Colonialisme. Un rêve de chimères à grande échelle qui s’abîma dans de sombres parrainages tutélaire. « Zombi à tout appris, Zombi à tout gobé » chantait Sardou dans son fâcheux cynisme.
  Colon. Un homme qui préféra aux affres de la guerre découvrir un bout du monde.Un homme qui se rendit à la rencontre de ce qui était on ne peut plus autre. L’Autre. L’exogène . L’indigène.
  Les colonialismes contemporains ne peuvent plus se concevoir avec la même vision. Les mutations qui se sont effectuées obligent les représentations à se modifier. A ne plus voir le colonialisme dans la domination d’un peuple sur un autre mais celui d’oligarchie technocratique susceptible d’asservir une population mondialisée, fragilisée par des stratégies néo-libérales qui intensifient l’austérité, la précarité, l’insécurité. C’est une firme qui envahit de ses investissements un pays entier en ruinant l’économie locale souvent vivrière. Comment cultiver du maïs lorsque les O.G.M.menace de vous déposséder de ce qui vous appartenait ?