J’M’EN FOUS est un groupe suisse (Lausanne) composé de vieux briscards de la musique décalée, c’est leur premier passage à St E avec ce groupe, et ils seront, à n’en pas douter, toujours aussi barrés et innovants.
ED WOOD (punk rock) sont eux/elle de Grenoble, ils viennent de sortir leur premier EP, activistes de la scène punk underground, ils jouent en terrain connu.
Le tout donc, le Jeudi 28 Octobre, dès 20H00 à la Clé d’Voute (rue Basse des Rives / prox.Fac de Lettres-Tréfilerie). Paf : $5 (et bières artisanales, yes !)
Extraits de « Demasiado Tarde Para Pedir Perdon » (Alerta Antifascista / Cruda Realidad / Stonehenge / Tofu Guerilla)
TANDIS QUE NOUS DORMONS (Mientras Dormimos)
Le béton s’étend là où les arbres poussaient auparavant. A présent, les enfants grandissent entourés par des murs, emprisonnés dans des cours d’écoles qui leur apprennent à aller mieux à coups de médicaments, à prendre le dessus sur les autres par esprit de compétition. Jusqu’au jour où soit ils acceptent le Spectacle, soit ils nous rejoignent dans notre quête de liberté, notre recherche de nous-même et de ce temps qui nous a été dérobé. Dans l’abîme des barbares, notre feu brûle plus fort.
TRANSFORMONS LES MOTS EN FEU (Convirtamos las Palabras en Fuego)
Plus que jamais, c’est aujourd’hui que notre voix doit se transformer en feu, éclairant ainsi notre volonté de détruire ces rêves d’harmonie et de conformisme hypocrites qui empoisonnent nos vies silencieusement, et rendent aveugles ceux qui assument la non-réalité.
TOURNER EN ROND (Caminando en Circulos)
Emboiter le pas des autres. Hocher la tête, accepter l’autorité. Tourner en rond sur des chemins bétonnés, où d’autres avalent de la merde. Contaminés par les automatismes de la soumission. Celui qui braque ses flingues sur ta tempe est le même qui lache ses chiens de garde et qui te frappe au visage. Coupe lui la gorge et marche sur son cadavre.
VIVRE DES JOURS PLUS SOMBRES (Viviendo Dias mas Oscuros)
Le temps n’est plus aux palabres à présent, il est à l’action. Et vous, les batards qui nous faites avaler vos idées, qui faites de nous des moutons conformes, qui brisez nos rêves avec votre monde sans la moindre trace de réalité, nous n’oublierons jamais les coups qui nous ont fait nous écrouler sur votre béton, face contre votre civilisation. Notre résistance n’a nul besoin d’explications, ni de justifications. Elle est la réponse naturelle à votre déshumanisation. Nous allons continuer à casser vos vitrines, à peindre vos murs, à briser vos serrures. Nous allons continuer à vous faire face avec nos cris. Nous resterons prêts à nous battre !
plus ? :
http://perso.wanadoo.fr/ekkaia
http://www.lafrancepue.net
Compléments d'info à l'article