Au cours de la manipulation du bitume ou de matériaux bitumineux à températures élevées, il se produit des émissions d’hydrocarbures. L’exposition prolongée à ces fumées de bitume peut entraîner des irritations oculaires et respiratoires, des toux, des maux de tête, perte d’appétit et fatigue, voire des étourdissements ou des nausées. Ces symptômes disparaissent dès que l’exposition a cessé.
Les effets à long terme à l’exposition répétée aux fumées de bitume sont toxique pour la santé, irritation respiratoire, bronchites, asthme, emphysème, effets cancérogènes. Comme pour l’ensemble des dérivés pétroliers, les bitumes contiennent certaines molécules complexes, paraffiniques, naphténiques, aromatiques, polyaromatiques. Un certain nombre d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont le benzo(a)pyrène et le dibenzo (a, h) anthracène sont classés par l’Union Européenne en cancérogène type 2 (=1B selon le règlement CLP2, cancérogène probable pour l’Homme).
En France, l’industrie des travaux routiers emploie 75 000 salariés dont environ 4 200 sont directement concernés par une exposition aux fumées de bitumes. Les dangers mortels encourus par ces salariés ont été révélés par le film « Les routes du silence » réalisé par Jean Luc Cohen, Arnaud Jouve, Louis Bastin puis par le procès du bitume.
Ne laissons pas cet industriel polluer le Fay et intoxiquer la santé de ses habitants !
Des compléments d’infos sur le blog stéphanois de Résistance verte.
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