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ANALYSES ET RÉFLEXIONS CAPITALISME - GLOBALISATION / URBANISME - GENTRIFICATION - TRANSPORT
Publié le 3 mai 2006 | Maj le 23 avril 2020 | 1 complément

[Décroissance] Du transport collectif à la Révolution Internationale


Si nous (humains) voulons conserver une planète vivable, avec de bonnes conditions, sans limiter les naissances, ni retourner à l’âge de pierre, Nous devons laisser germer en nous, l’idée de décroissance.
Le problème majeur est l‘énergie. Avant hier nous utilisions le bois, hier le charbon, aujourd’hui le pétrole. Et demain ?
Non au nucléaire ! Quoi alors ? Sans partir sur un autre débat « alternatives au pétrole ». L’énergie solaire semble bien placée pour nous sauver... partiellement car, nous devons aussi passer à une nouvelle forme d’organisation : sortir du capitalisme et du productivisme intensif. Les trois quarts au moins de la population du pays doit adhérer au projet de décroissance.

La majorité du problème est causée par nos modes de transports. La voiture propre ça n’existe pas. Il faudra forcément sortir de l’ère de la voiture individuelle. Il y a aussi le problème du transport des matériaux bruts autour de la planète et qui nous reviennent en produits manufacturés. Le commerce équitable actuel n’échappe pas à ce problème. Une éventuelle solution : du commerce équitable relocalisé (ça sous-entend : moins de variétés par saison, par région ET plus chers). De là part mon raisonnement : du transport collectif à la Révolution Internationale.

Causes des problèmes actuels

- Transport individuel payant
- Le capitalisme libéral
- La sur-consommation
- La pub nous pousse à consommer n’importe quoi
- Nous produisons dans de mauvaises conditions et consommons des trucs pas forcement utiles juste pour enrichir quelques-uns
Délocalisation pour fabriquer à moindre coût

Solution minimale / Solution maximale

- Transport collectif payant / Transport collectif gratuit
Il faut accepter une perte de liberté de déplacement
- Un capitalisme d’Etat / Une société autogérée
- Une consommation raisonnée
- Une production choisie par la population
Production moindre et donc moins d’heures à travailler par jour.
- Relocalisation en acceptant de ne pas tout avoir et de payer plus cher. Mais il faudra accepter qu’encore plus de gens qu’aujourd’hui n’aient pas accès à certains produits. / Les produits nécessaires seront gratuits : aliments de bases, santé, éducation, logement, énergie, ...

La France ne pourra pas être indépendante énergiquement mais grâce à l’énergie solaire, la France a une marge de manoeuvre réelle pour effectuer des économies d’énergie fossile significatives sans perte importante de confort.

Et les autres pays ?
Leurs camions continueront-ils de traverser la France ? oui, mais on pourra les obliger à les mettre sur rails (ça existe déjà dans d’autres pays).

Et les 25% qui veulent garder leurs voitures ? Et les voitures individuelles des autres pays ? On devra les tolérer car on ne doit pas fermer nos frontières !

Les produits seront plus rares (il n’y aura pas de cultures ni d’élevages intensifs) et donc plus chers mais de meilleures qualités (pas de pesticides par exemple).

Et les pauvres alors ?
- soit il y aura plus de services gratuits
- soit ils bénéficieront d’un revenu minimum vital par personne.
Ca sera possible grâce à une répartition différente des impôts : rien pour l’énergie nucléaire, rien pour l’armée, rien pour la police.

Pourcentage des dépenses actuelles de l’Etat français :
- Défense 14,7%
- Anciens combattants 1,2%
- Intérieur, Sécurité intérieure 4,7%

Soit déjà 20% d’économie !
Anecdotique : le pourcentage alloué aux services du Premier ministre est le même que celui de l’écologie et Développement durable : 0,3% !!!

Si nous considérons bien nos pauvres, deux réactions possibles :
- Un afflux de pauvres d’autres pays, ruinant rapidement le fragile équilibre formé. FIN du projet.
- Ou, plus optimiste : La réussite de cette nouvelle France à la politique de décroissance, va inciter les pauvres des autres pays, à vouloir le même mode de vie et à le réclamer à leurs gouvernants, par les élections ou par la grève. DEBUT d’une belle histoire internationale !.

Bertold Brecht : « Les gens qui se battent peuvent perdre. Les gens qui ne se battent pas ont déjà perdu. »

La décroissance sera internationale ou ne sera pas

CROISSANT Amédée

P.-S.

lu sur internet


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