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Publié le 5 janvier 2006 | Maj le 13 avril 2020

Convoi zapatiste


Le convoi qui accompagne le Subcomandante Marcos est parti de Garrucha Caracol pour San Cristobal de las Casas dès le Jour de l’An. Ce voyage débuta la première étape de la nouvelle iniative anti-capitaliste des Zapatista qui cherche a unir les groupes de gauche non-électorale dans ce que sera appelé l’Autre Campagne. À San cristobal de las Casas, il y avait un réunion publique à la Place de la Cathédrale (connu sous le nom de la Place de la Résistance) et à cette réunion, plusieurs dirigants des Zapatistas on parlé. Presque 300 personnes des montagnes, qui on decidé de supporté l’initiative, son venu écouter Sucomandante Marcos (connu maintenant comme le Délégué Zéro) pendant son premier jour comme chef de l’Autre Campagne.

A 9h30, il fait un froid intense et la brume enveloppe tout. San Cristobal semble comme un village fantome après les célebrations du Jour de l’An. Juste à l’exterieur de la ville, proche de San Crisis, il y a déja quelqu’un qui est réveillé. Des camions arrivent pleins de camarades des Zapatistas : des femmes et des hommes de toutes classes et origines habillés en balaclavas noirs et rouges. D’autres gens arrivent de toutes directions pour attendre l’arrivée des Zapatistas des régions rebelles pour que la campagane du Délégué Zéro au travers de la République Méxicaine commence.

Les camions des Zapatistas sont couverts de panneaux et bannières qui proclament « Vive l’EZLN et l’Autre Campagne ! » et des logos représentants les municipalités autonome comme San Juan de la Libertad ou San Andres Sakamch’en de los Porbes. Des slogans revolutionaires sont partout, comme : « Ici et là-bas Sexta vivera », « L’Autre Campagne se passera sans corruption », « Paysans et Travailleurs, l’Autre Campagne est pour vous » . « Vous n’allez plus être dupé par le gouvernment et les parti politiques. » Ce groupe de partisants est le premier des villages les plus proches de San Cristobal.

Des tzotziles et tzetzales habillés dans des vêtements traditionels sont partis de leurs villages tôt ce matin. La brume disparait et le soleil est chaud. Des groupes arrivent encore, plusieurs à pied et tous créent une atmosphère fidèle aux réalités révolutionaires des Zapatistas et de leur lutte. Bientôt ils vont commencer à marcher vers le centre ville.

Les compagnons et amis des Zapatistes arrivent à San Cristobal de las Casas. Cette après-midi, des milliers d’entre eux iront en ville pour écouter parler les chefs des Zapatistes.

Ce matin, les cloches de San Cristobal vont sonner très tôt mais personne se réveillera, je pensai. Hier soir était une des plus grosses fêtes de l’année et les touristes dorment tous dans des hotels de luxe du centre-ville. Nous avons appris le taxi vers l’usine Coca Cola et la brume enveloppe tout et même sur Juan Sabines Boulevard on voit presque personne, seulement quelques gens qui marchaient dans notre direction. Surpris, le chauffeur nous demanda, « Que va t’il ce passer ? »

Continuant, nous voyons des centaines d’hommes et femmes avec leur balaclavas et des camions plein d’autre avec des balaclavas. « Ils viennent masqués ! » exclama la chauffeur. Après un peu plus d’obversation, le chauffeur dit : « Ils viennent masqués, mais pas armés, ils viennent en paix. »

Pas trés loin, peut-être à quelques mètres, les lettres rouges de la boisson représentative du capitalisme Américain perdent de leur pouvoir. Les Zapatistes avancent avec des bannières qui crient « Vive l’Autre Campagne, Vive l’EZLN et Vive la tournée nationale. » D’autre panneaux encore annoncaient : « Vive la résistance du peuple ! » et « Vive les femmes Zapatistes. »

Les vêtements différents présents dans la foule indiquent que les représentants de toutes le municipalités Zapatistes sont arrivés. J’ai parler à un gars et je lui ai demander d’ou ils viennent. Il m’a répondu : « Nous venons de parout, de la jungle et des montagnes. » Je lui ai demander combien de gens étaient dans la foule. Il a répondu avec un sourire : « Il y a un shitload de gens. » Plusieurs partisants sont partis de chez eux à quatre heures du matin et à 13h00 des camions arrivaient encore.

Pour le moment, tout le monde attend l’arrivé des autres. Il passent le temps en mangeant, faisant des réunions régionales et en organizant leur sécurité.

Entre temps, au centreville, tout est presque prêt et il me semble qu’aujourd’hui, tout le monde verra les banières qui proclament « Ici et là-bas Sexta vivera ! »

P.-S.


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