on n’en restera pas là !
Depuis sepÂtemÂbre derÂnier 2 allées mitoyenÂnes d’un immeuÂble apparÂteÂnant au CCAS (centre comÂmuÂnal d’action sociale) de la ville de Lyon ont été occuÂpées au 1 bis du repos Lyon 7e par une vingÂtaine de perÂsonÂnes. Rapidement rejoinÂtes par des familÂles ,ami-es en difÂfiÂculté de logeÂment, perÂsonÂnes à la rue sans soluÂtion d’héberÂgeÂment ; chez Rita compte aujourd’hui plus de 7O habiÂtant-es. (le chifÂfre atteint même la cenÂtaine en compÂtant les familÂles accueillies en urgence suite à l’incenÂdie de l’usine rue Audibert Lavirotte et à l’expulÂsion du 52 rue Montesquieu)
Au delà du squat d’habiÂtaÂtion, Chez Rita compte aussi un free-shop friÂpeÂrie biblioÂthèÂque info-kioske , une salle de proÂjecÂtion, un ateÂlier-concert, ainsi qu’un espace Trans-pédés-gouiÂnes, et proÂpose soiÂrées de souÂtiens, concerts, ateÂliers etc. Gratuitement et/ou à prix libre.
Des renÂcontres avec Le CCAS avaient été faites dans un but d’éviter une proÂcéÂdure et d’arriÂver à un accord quant à l’occuÂpaÂtion des lieux. Le CCAS a refusé tout bail préÂcaire et accord amiaÂble en préÂtexÂtant un projet de logeÂments dits sociaux avec Habitat et Humanisme.
Les traÂvaux quant a la réhaÂbiÂliÂtaÂtion de l’immeuÂble ne devraient pas comÂmenÂcer avant le prinÂtemps 2014 selon leurs dires. De plus aucune demande de permis de consÂtruire n’a été dépoÂsée à ce jour. Selon le CCAS et Habitat et Humafric, nous sommes un obsÂtaÂcle à la réaÂliÂsaÂtion d’un projet social, car tant que nous occuÂpons l’immeuÂble Habitat et Humanisme refuse de signer le bail emphyÂtéoÂtiÂque (de 50ans pour 1 euro symÂboÂliÂque) proÂposé par le CCAS. Quelles sont les intenÂtions réelÂles d’Habitat et Humanisme ? Spéculation immoÂbiÂlière ? Alibi du grand Lyon pour virer des squatÂteur-euses ? ou aide au reloÂgeÂment de perÂsonÂnes en situaÂtion de préÂcaÂrité ?
Rappelons quelÂques expulÂsions motiÂvées par l’interÂvenÂtion d’Habitat et Humanisme. L’année derÂnière deux squats de Vaise ont étés expulÂsés dans des temps records car l’assoÂciaÂtion y avait soit disant des proÂjets urgents de logeÂment social. Dans le cas du squat rue Marietton, les occuÂpant-es se sont entendu-es dire lors du procès qu’illes empêÂchaient des famille de passer les fêtes de fin d’années au chaud, H et H avaient à l’appui une liste de noms de perÂsonÂnes devant y être reloÂgées. Aujourd’hui le squat rue Marietton est vide. Depuis un an, rien n’a été engagé, hormis les cirÂcuits d’eau et d’électricité masÂsaÂcrés pour éviter une nouÂvelle occuÂpaÂtion. Un secréÂtaire d’H&H nous avait par ailleurs avoué au téléÂphone que l’adresse rue Marietton ne figuÂrait même pas dans les proÂjets aveÂnirs et que lui même ne connaisÂsait pas cette adresse.
Un autre squat de Vaise abriÂtant 70 perÂsonÂnes dont de nomÂbreux enfants s’est également fait expulsé au nom de l’urgence sociale en sepÂtemÂbre derÂnier : aujourd’hui touÂjours RIEN si ce n’est des portes Sitex cenÂsées empêÂcher tout réinÂvesÂtisÂseÂment des lieux, « portes qui généÂraÂleÂment sont louées menÂsuelÂleÂment avec de l’argent public ». (le site interÂnet de sitex est d’ailleurs très drôle à consulÂter, on vous le conseille) Ce ne sont que quelÂques exemÂples pioÂchés parmi les plus récents. Dans l’hisÂtoÂriÂque des squats lyonÂnais les interÂvenÂtions d’Habitat et Humanisme en faveur de l’expulÂsion des occuÂpant-e-s revienÂnent souÂvent.
Pour la p’tite info : Habitat et humaÂnisme a été fondé en 85 par un agent immoÂbiÂlier qui s’est par la suite rangé dans les ordres : le prêtre Bernard Devert est mainÂteÂnant membre du Haut Comité pour le logeÂment des perÂsonÂnes défaÂvoÂriÂsées et a été promu membre de la légion d’honÂneur par Sarko en janÂvier 2009. Miam miam...
Pour en reveÂnir à Chez Rita ; les perÂsonÂnes en difÂfiÂcultés de logeÂment ne doiÂvent pas renÂtrer dans les criÂtèÂres de MR Devert ni de Mr le juge : enfants en bas âges, familÂles avec des nourÂrisÂsons, femmes enceinÂtes, parent-e-s isolé-e-s, choÂmeur-euses, étudiant-e-s, RSistes, galéÂrien-ne-s, miliÂtant-e-s de tous âges sont désorÂmais exposé-es à une expulÂsion immiÂnente sans aucun délai pour se retourÂner. X
NOUS N’EN RESTERONS PAS LÀ : NOUS RÉSISTERONS.
Nous proposons une bouffe discussion le vendredi 12 Juillet à partir de 18h. Venez avec vos proposition d’évènements : soirées, ateliers, projections, etc... Pour faire vivre ce lieu jusqu’à l’expulsion.
Ou venez nous renÂcontrer lors des perÂmaÂnenÂces du Free-shop (Canaillerie) les dimanÂches de 12h à 17h et les merÂcreÂdis de 14h à 18h.
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