La commission européenne définit comme prioritaire l’augmentation et la diversification des sources de financement des universités. Cette augmentation peut se faire avec ou sans contributions substantielles des étudiants, précise la comission.
Certains pays, manquant d’imagination, ont récemment autorisé les établissements à prélever d’importants frais de scolarité.
En Grande-Bretagne, Tony Blair a fait voter en janvier 2004 une loi permettant aux universités de facturer la scolarité jusqu’à 4500 euros par an à partir de la rentrée 2005.
En Allemagne, où l’enseignement supérieur était gratuit, une décision de la Cour constitutionnelle a autorisé les Länder qui le souhaitent à instaurer des droits de scolarité qui pourront aller jusqu’à 1000 euros par semestre.
En France, la question est régulièrement soulevée. On se rappelle des nombreuses manifestations provoquées par la tentative de réforme d’Alain Devaquet en 1986.
Soyons vigilant.
Compléments d'info à l'article